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3 avr 2025
Études & Recherche

Les premières Rencontres du répit parental

Vacances Ouvertes a réuni 120 personnes dans les locaux de la Caf de Paris, vendredi 28 mars, à l’occasion des premières Rencontres du répit parental. Institutions, associations, travailleurs sociaux se sont retrouvés, dans une ambiance conviviale, sérieuse, engagée et pleine d’émotions, pour partager un sujet qui prend une place croissante dans l’accompagnement à la parentalité. Après les interventions d’ouverture, assurées par Muriel Antoniotti, Secrétaire de Vacances Ouvertes et Guillaume BAILLY, Responsable du Département du pilotage et des politiques de la Caf de Paris, plusieurs expertes de la question se sont succédées au cours de la matinée.

Maud Alejandro, formatrice et conférencière spécialisée dans les sujets de couple et de parentalité, a ouvert cette séquence avec une conférence consacrée à l’épuisement parental, au travers d’un historique des recherches sur la question et de l’émergence du concept à partir du burn-out professionnel. Les facteurs de risque, les stresseurs et les ressources et le nécessaire équilibre sont autant de sujets qui ont été abordés. La conférence a été suivi par une table-ronde à laquelle ont participé Olivia BARREAU, Présidente Fondatrice de Moi et mes enfants, Nafissa HAMADI, Coordinatrice de projet, association Orphanco et Cécile SALA, Maman membre du groupe de travail répit parental. Comment les professionnel·les et les parents se sont appropriés la question du répit parental, quelle définition du répit parental, à quoi ressemble concrètement le répit parental, autant de questions abordées à l’occasion de cette table-ronde et qui ont nourri de nombreux échanges avec la salle.

La matinée a également permis de mettre en lumière tous les atouts d’un séjour de répit sans enfants, outil à travers lequel Vacances Ouvertes a démarré son expertise sur le répit parental. Les effets sont là, et ils ont été démontré. Le séjour de répit constitue un pas si important, une action si forte, qu’il permet de prendre du recul et, sans avoir la prétention de résoudre à lui tout seul l’épuisement parental, certains effets s’inscrivent dans le quotidien au retour ; comme cette maman témoignant que depuis le retour, elle lit 20 minutes par jour. Le séjour constitue un temps long pour se concentrer sur soi, et un temps propice pour l’élément le plus important : avoir conscience qu’on prend du répit. 

Un investissement fort du groupe de travail composé de professionnel·les et de parents

Si les Rencontres du répit parental ont été une belle occasion de mettre en lumière et de partager largement cette problématique contemporaine, elles ont également été l’occasion de poursuivre le travail. Dans le cadre du groupe de travail constitué de professionnel·les et de parents d’une part, la veille, jeudi 27 mars, les membres se sont retrouvés pour mettre en avant les effets d’un séjour de répit, échanger sur la visibilité du sujet au niveau sociétal au sein des structures de l’action sociale, reconnaître les parcours de mamans, leur investissement et leur courage et aborder et valoriser le travail d’accompagnement des professionnel·les.

Les membres du groupe de travail se sont également impliqués dans la journée du vendredi, puisqu’ils - professionnel·les ET mamans, ont co-animé les ateliers de l’après-midi, au cours desquels ont été présentés les séjours de répit sans enfants, et la place des parents dans la construction de ces derniers. Plusieurs mamans ont d’ailleurs formulé le souhait de devenir des ambassadrices du répit auprès d’autres parents en situation d’épuisement parental. 

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